Lors d’un voyage touristique dans le sud Népal, nous nous laissons attendrir par des enfants rencontrés au détour des rues de Sauraha. Nous nous amusons, nous entrons en relation à l’aide de grimaces, de mimes, nous essayons de communiquer avec quelques mots d’anglais et, tout doucement, nous entrons dans leur vie. Nous découvrons alors leur misère, la faim qui tenaille le ventre bien avant le moment du repas, et puis encore des rires, des jeux. Etrange paradoxe qui a vite fait de nous ouvrir le coeur, nous voilà embarqués avec tout ce beau petit monde !

Une semaine à Sauraha, c’est peu, devant l’urgence des découvertes. Nous essayons d’aller à l’essentiel : manger, s’habiller, jouer, partager. Puis, trouver très rapidement des contacts locaux fiables, pour pouvoir continuer à aider en étant loin. Mais c’est déjà le moment du départ, il faut s’en aller ! C’est difficile, nous promettons de revenir, tout le monde espère, pourrons-nous le faire ?