Cette année, suite à quelques imprévus de dernière minute, nous partons seuls dans le Chitwan. C’est un réel plaisir de retrouver toute la bande joyeuse des enfants, ils vont tous très bien et leur avenir s’éclaircit.

Comme chaque année, nous continuons nos engagements, en particulier au niveau scolaire. Nous achetons tout le nécessaire pour aller à l’école : vélos, uniformes, fournitures, lunettes. Et puis, les enfants grandissant, nous devons envisager des études supérieures pour plusieurs d’entre eux.

Nous les réunissons également pour d’intenses moments de partage autour de repas, de danses, de balades. Pour les quatre de Sauraha, nous organisons un voyage d’une journée en jeep au travers de la jungle pour aller rendre visite à leur soeur ainée partie vivre dans un autre village.

Nos correspondants népalais sur place, Ritu et Shiva, les accueillent désormais pratiquement en continu dans leur famille, ce qui est source d’un réel épanouissement pour eux et de sécurité pour nous.

D’autre part, dans l’autre groupe dispersé dans plusieurs orphelinats, quatre d’entre eux ont émis le désir de retourner au sein de leur « famille restante ». Nous soutenons ces retours qui nécessitent une aide financière pour des personnes extrêmement démunies : prise en charge des scolarités, de la nourriture et parfois de l’habitat.

Nous continuons aussi à soutenir les projets d’autonomie de plusieurs familles. Le poulailler de Rana et Mira se porte bien et a donné à son fils Summan l’idée d’en construire un pour lui, beaucoup plus important. Ils sont deux associés et Summan exprime clairement son désir de travailler et de vivre au Népal.

Nous achetons également une machine à coudre, qui sera une source de revenus quotidiens, pour une jeune maman célibataire.

Nous soutenons trois jeunes adultes pour retourner à l’école, afin d’obtenir une meilleure formation dans leur métier respectif.

Nous finançons également les scolarités de six enfants issus de familles très en difficulté.

Cette année nous avons été confrontés à d’importants problèmes d’habitat. Suite à la mousson de 2017, les maisons terre et paille sont soit détruites, soit sur le point de l’être. De ce fait, nous avons financé une maison de trois pièces pour une maman et ses trois enfants qui dormaient dehors depuis six mois. Nous avons eu le plaisir de la voir finie avant notre départ. Du bonheur pour tous ! Nous avons également essayé de consolider deux autres habitations et nous en avons sept en attente de financement.

Petits coups de pouce ponctuels aussi pour ces familles très démunies, avec des achats de nourriture, de vêtements, de médicaments.

Encore un voyage bien rempli, joyeux et très satisfaisant dans ses réalisations.

Bien évidemment, nos besoins financiers sont réels et importants pour pouvoir mener à bien toutes nos actions, tant les régulières (scolarités, nourriture, soins…) que les ponctuelles (accès à l’autonomie, habitats, constructions de toilettes…).

Pour votre information, si vous faites un don à notre association déclarée d’utilité publique, 66% de votre don sera déduit de vos revenus fiscaux (dans la limite de 20 % de votre revenu fiscal).

Par exemple :

– un don mensuel de 10 euros, vous revient finalement à 39,60 euros par an.

– un don pour une scolarité annuelle de 500 euros, à 170 euros.

– un don pour la nourriture de 50 euros, à 20 euros.

– un don pour une maison de 3 pièces de 2300 euros, à 782 euros.

Vos dons, année après année, nous permettent de réaliser avec vous, une action humanitaire (autonomie des enfants et des familles) adaptée à ce pays.

Merci à tous.

Sylvie et Patrick.